Big apple pie - slice 1

Publié le par Clem et Ratou au pays de l'ours noir

Après un petit Noël en famille à Hornell et un passage de Santa Claus malgré l'absence de cheminée (qui a provoqué quelques interrogations de la part de Raphaël) , nous prîmes la direction de New York.
Anne Laure avait tout potassé, le planning était réglé.
Dimitri commence donc la découverte de son pays...

Première escale : la statue de la liberté
Se lever tôt malgré une arrivée plus que tardive, le début est difficile.  La journée commence bien : la première porte en face de l'arrêt de bus est fermée et nous voilà partis pour 10 minutes de marche cadencée en plus. Les pass de métro pris, 3/4h dans une vieille rame (à quoi cela sert que je me décarcasse...) et nous voici près de ground zero pour refaire la queue pour prendre le ferry vers ce cadeau de la France et homothétique réplique de celle que nous voyons d'habitude de notre cher pont Mirabeau ( sous lequel coule la Seine, faut-il qu'il m'en souvienne). Carole commence la queue pour embarquer au ferry qui double toutes les dix minutes et j'attaque celles des billets.

Le froid humide est là, un hot dog calme nos petits, un coup de tétouille pour Dimitri debout au milieu de la queue sous un châle et il est 10h30 et l'étrange impression que nous ne sommes pas seuls...
Sortis de la brume de cette longue queue, 3 matafs à pompon rouge sortent de nulle part et 2 second maitres font la queue 10m derriere nous... Je distingue même un aspirant, pourtant en civil mais qui a déjà le port altier du futur officier de marine qu'il sommeille encore en lui.
Après un coup d'oeil, c'est la Jeanne d'arc qui est en escale pour le nouvel an. Ma première escale fût Punta Delgada aux Acores, que de souvenirs.

La traversée en ferry est déjà superbe. Elle offre une belle vision de Manhattan et du Brooklyn bridge.
Clem étant assez insupportable, le tour de l'ile est assez pénible et la taille de la statue nous laisse sur notre faim. On la voyait bien plus grande.

IMG-0803.JPG

IMG-0795.JPG

Seconde escale : Ellis island
Cette île d'accueil a servi jusque dans les années 30 pour filtrer la main d'oeuvre (sic)  arrivant sur le continent et a vu 12 millions de personnes y passer avec un pic de 1 million de personnes en 1907.
J'imagine la cohue, le stress des familles lors des inspections sanitaires (45 secondes maxi par individu) et judiciaires. Un très faible taux de rejet (2%) et une bonne selection des immigrants (quotas en place par pays et puis déjà par métier) ont donc permis aux USA de se développer rapidement dans cette première moitié du XXeme siècle.
Bizarrement certains clichés, portrait d'immigrants et ordonnancement de salles m'ont un peu rappelé Auschwitz, même si ici la finalité était toute autre. Le bâtiment qui se visite est en bon état mais il reste tout de même une ambiance un peu lourde entretenue tout au long de la visite. 
Une collecte est ouverte pour restaurer les autres bâtiments qui tombent à l'abandon (sur place et via la télévision) sachant qu'une partie des élèves au lycée d'Hornell ne savent pas ce qu'est Ellis Island !!!! 

Tuyau :
si vous voyagiez en seconde et première classe , vous évitiez le passage par Ellis island et aviez votre visa de facto.
Bonne idée : l'audio tour. Raphaël a apprecié et nous aussi.

IMG-0783.JPG

IMG-0858.JPG











En revenant sur le Battery park, la foule est là, elle est présente partout. Cette ville est une ruche!!!!
On parle francais à chaque coin de rue, le logo Quechua est visible partout : quel bon moyen de reconnaitre ses concitoyens...

IMG-0880.JPG

Publié dans découverte

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
S
elle en a fait pas mal, mais sa voisine la statue est plus populaire.
Répondre
P
Avec un nom pareil, Ellis Island devrait faire cinéma<br /> Bien à vous
Répondre